Le Parlement européen examine, au cours du mois de juillet 2013, un projet de loi visant à
réduire la puissance des aspirateurs. Déjà en avril, il y avait une réflexion autour d’une meilleure écoconception de ces appareils. Le Parlement souhaite désormais aller plus loin en mettant en place une étiquette énergie pour cette gamme de produits.
Réduire la puissance pour limiter l’impact sur l’environnement
Actuellement, la puissance des aspirateurs dépasse généralement les 2
000 Watts. Le Parlement souhaite ainsi descendre sous la barre des 1600
Watts d’ici un an et des 900 Watts en 2017. Il faut savoir que,
contrairement à l’idée reçue, la puissance exprimée en Watt ne garantit
pas l’efficacité de l’aspirateur. En effet, c’est la puissance utile
qui est le critère principal. Cette directive a pour but de réduire la
consommation d’énergie de ces appareils. Selon la marque Dyson,
elle aurait pour effet d’économiser 19 térawattheures par an d’ici
2020, soit l’équivalent de la consommation en électricité du métro
londonien pendant 20 ans.
Une étiquette énergie pour les aspirateurs
L’étiquette énergie existe déjà pour les appareils électroménagers tels
que les lave-linge ou encore les réfrigérateurs. Elle sert d’indicateur
pour les consommateurs et les aiguille au moment de l’achat. Avec cette
étiquette, les aspirateurs seront évalués de A à G selon leur
efficacité. Elle indiquera l’émission de poussière de l’appareil, ainsi
que la qualité de filtration et son niveau sonore.
Un challenge pour les fabricants
Pour se plier aux exigences de cette directive, les fabricants devront
investir dans la recherche et le développement afin de mettre sur le
marché des aspirateurs moins puissants mais tout aussi efficaces. Les
marques comme Miele, prennent ce projet de loi comme un challenge,
mais les marques d’entrée de gamme devront s’adapter pour ne pas être
pénalisées. Le fabricant Dyson, lui, souhaite durcir la notation de
l’étiquette en prenant en compte d’autres critères, telles que le coût
des sacs et des filtres.